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En ville, à New-York, armée de mon appareil photo, j'arpente les rues agitées et bruyantes, où se mêlent odeurs d'essence et effluves de parfums. Les badauds se pressent pour attraper un taxi, le business n'attend pas. Ils me perturbent, ce que je veux c'est flâner, me perdre dans les rues durant des heures à la rencontre d'un univers cosmopolite.
La rareté du silence en fait une exception, une atmosphère particulière, une envie de découvrir encore plus. Que font ces gens derrière les murs des bureaux, des appartements? Chacun sa vie, chacun sa ville. J'observe toutes ces bâtisses, L’architecture de ces immeubles faits de blocs, de colonnes, de briques et de brocs, où l'histoire et la modernité s'entremêlent pour créer un tout cohérent et contrasté.
Et puis au détour d'un parc dans la quiétude retrouvée, tout devient paisible et reposant, des enfants courent et me bousculent. J'aperçois des amoureux, de nombreux joggeurs venus se ressourcer dans cette étendue verdâtre redonnant de l'oxygène à cette ville asphyxiée. Un contraste saisissant comparé à la ville toujours en ébullition.
Dès la tombée de la nuit, la métropole se libère et procure une atmosphère détendue, me faisant presque oublier le tumulte incessant de la ville. Tous ces néons, ces lumières chaudes m’invite à pousser la porte des bars bondés et chaleureux, je m'éternise à écouter de la musique autour d'un verre, j'entame une dernière danse et quand soudain, l'aube apparaît, je devine encore à travers les fenêtres l’ombre de ces mystérieux inconnus et comme le dit si bien l'écrivain Jacques Savoie,
“La ville c'est comme les enfants, elle dort la lampe allumée.”
« Décorer son intérieur d'une image, c'est apprécier le travail d'un artiste.»
Martine Poirier, photographe / Globe Trotteuse
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